Abattement exceptionnel et temporaire sur certaines plus-values de cession d’immeuble
Un nouvel abattement, exceptionnel et temporaire, de 70 % est institué pour la détermination de l’assiette imposable à l’impôt sur le revenu (IR) et aux prélèvements sociaux des plus-values réalisées lors de la cession, à compter du 1er janvier 2021, de biens immobiliers bâtis (ou droits relatifs à ces biens
Loi de finances pour 2021 : quelles nouveautés pour les entreprises ?
Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021, le champ d’application du taux réduit de l’impôt sur les sociétés en faveur des PME fixé à 15 % sur une fraction des bénéfices est élargi aux entreprises dont le chiffre d’affaires hors taxe est compris entre 7,63 M€ et 10 M€ (art. 18).
Loi de finances pour 2021 : quelles nouveautés pour les particuliers ?
Les limites des tranches du barème de l’impôt sur le revenu 2020, déjà prévues par la loi finances pour 2020, sont revalorisées de 0,2 %.
Un associé commandité peut être qualifié de bénéficiaire effectif de la société
Un associé commandité peut être qualifié de bénéficiaire effectif de la société
11/07/2019
Les bénéficiaires effectifs d’une société non cotée qui doivent être déclarés au registre du commerce et des sociétés sont, on le rappelle, les personnes physiques qui soit détiennent, directement ou indirectement, plus de 25 % du capital ou des droits de vote de la société, soit exercent , par tout autre moyen, un pouvoir de contrôle sur la société au sens de l’article L. 233-3, I-3e ou 4e du Code de commerce :
- personnes déterminant en fait, par les droits de vote dont elles disposent, les décisions collectives ;
- associés disposant du pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des membres des organes d'administration, de direction ou de surveillance de la société.
Un associé commandité de société en commandite par actions (SCA) ne détenant pas, en tant que commanditaire, plus de 25 % du capital ou des droits de vote de la société peut-il être considéré comme exerçant un pouvoir de contrôle au sens de l’article précité et qualifié à ce titre de bénéficiaire effectif de la société ?
Pas nécessairement, répond le comité juridique de l'Association nationale des sociétés par actions (Ansa) : tout dépend de l'importance des pouvoirs accordés à l'associé commandité par les statuts (notamment, en matière de nomination du gérant), des droits de vote dont il dispose et des règles de gouvernance de la société. C'est en fonction de ces critères que le pouvoir de contrôle au sens du texte précité peut être caractérisé, ce qui entraîne l'obligation de déclarer l'associé comme bénéficiaire effectif.
À noter :
La SCA réunit deux catégories d'associés :
- un ou plusieurs associés commandités, qui ont la qualité d'associés en nom, d'une part ;
- au moins trois associés commanditaires, dont la responsabilité est limitée au montant de leurs apports et qui détiennent les actions composant le capital social, d'autre part ;
- étant précisé qu’un même associé peut être à la fois commandité et commanditaire.
Sauf clause contraire des statuts, les gérants de SCA sont désignés par l'assemblée générale ordinaire des commanditaires avec l'accord de tous les associés commandités. Il s'en déduit que, en l'absence de clause statutaire aménageant les modalités de nomination des gérants, celle-ci nécessite l'accord de chaque associé commandité. Si bien que chacun d'eux doit être considéré comme bénéficiaire effectif en vertu du pouvoir de contrôle qu'il exerce au sens de l'article L. 233-3, I-4° du Code de commerce.
La solution ci-dessus vaut aussi, à notre avis, pour l'associé commandité de société en commandite simple (SCS), qui intervient également dans la désignation du gérant.
Source : Communication Ansa, comité juridique n° 19-027 du 9-5-2019.
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